Un nouveau contact

Aujourd'hui est un jour comme beaucoup d'autres, Doji Sayuri venait de revenir de sa journée passé à la cours. En rentrant sa servante Sumiko l'accueil chaleureusement :

O kaeri nasai Sayuri san (vous êtes bien rentré), voici qu'il y a un visiteur qui vous attend dans le salon, un certain Shosuro Utaki.

Amenant sa maîtresse jusqu'au salon, Sayuri découvrit alors un homme d'une trentaine d'année vêtu d'un kimono des plus élégants rouges sur lequel est brodé un mon à l'éffigie du scorpion. Il s'inclina bien bas et prit la parole.

Sayuri san, je me présente je suis Shosuro Utaki, je venais vous dire que j'ai particulièrement apprécié votre petite démonstration de danse qui nous a fort plut, ce faisant je souhaitait vous réitéré mes compliments.

Sayuri, agréablement surprise de cette visite inspecte rapidement l'homme qui vient de se présenter et s'incline.

Je suis enchantée de faire votre connaissance, Utaki-sama. C'est un véritable plaisir de recevoir une visite si honorable en ces temps. Comme vous devez le savoir, je ne suis ici que depuis peu de temps et j'apprécie votre venue. Puis-je vous offrir une tasse de thé?

Elle fait signe à sa servante, qui s'empresse d'aller préparer le thé. Sayuri fait signe à l'homme de la suivre, prend une meche de ses long cheveux et se met à la lisser

Ce sera avec grand plaisir madame.

ils s'installèrent tout deux à une table basse, sumiko apporta le thé.

J'ai entendu beaucoup de bien à votre égard. Cette danse de tout à l'heure m'a vraiment comblé, si je puis me permettre, j'aimerais beaucoup avoir une autre démonstration à l'occasion. Si vous me faites cet honneur, je serais en dette envers vous, et vous pourrez me demander à votre tour quelque chose, soit maintenant soit quand vous en éprouvez le désir.

Le salon de réception de la courtisane etait du gout le plus fin à l'image des valeurs de son clan. Le petit salon s'ouvrait sur une petite terrasse laissant la vue, à un merveilleux petit jardin de style zen. Cette sérénité contrastait fortement avec les rues et l'agitation générale de Ryoko Owari.

Intriguée et hésitante,
Veuillez excuser ma curiosité mais qui a bien pu vous dire cela?

Elle sourit, baisse le regard
Se serait un honneur de danser pour vous, et pusique vous le souhaitez je le ferai mais il me faut un peu de préparation. En attendant je peux vous réciter un poème que j'aime beaucoup.

Dans leur science du temps les fleurs des
Champs d'automne
Ont toutes le parfum des rayons de la lune

Et votre dette, je vous prie, est de me parler un peu plus longuement de vous

Quel ravissement que ce poème, et votre voix est telle celle de Dame Doji (La déesse créatrice du clan de la grue).

J'ai entendu parler de vous par quelques relations que j'ai, cependant, je ne puis pour l'instant vous en dire plus. Là où je puis m'étendre c'est sur ma vie. Voilà maintenant quatre année que je demeure à Ryoko Owari, bien que j'aille à chaque cession du Palais d'hiver. J'ai beaucoup voyagé dans de nombreuses provinces, et suite à une promotion je m'en suis venue ici même. Je vous préviendrais lorsque nous nous verrons au palais du gouverneur de qui il faut voir, de qui il faut se méfier. Et je dois aussi vous mettre en garde, dans la cité du mensonge, les choses sont rarement ce qu'elles paraissent. De plus vous devez savoir que les grandes cités ont des milliers d'oreille, prenez donc soin de vous et faites attention à vos fréquentations, bien que je ne doute nullment de votre intelligence.

Il se fendit d'un léger sourire. Cet homme si grave et si doux à la fois, ne manquait pas de charme. Doji Sayuri lui servit une tasse de thé brûlant dans les règles de l'art, et Utaki lui fit la même politesse. Cette scène était à l'image des plus hautes heures de la curtoisie Rokugani, un ravissement pour les yeux et le meilleur repos de l'âme.

A ces mots Sayuri prend conscience de sa naïveté naturelle. ce n'est pas la premiere fois qu'on la met en garde contre les gens de cette ville. Et bien que convaincu que cet homme charmant ne lui veut aucun mal elle tente de le scruter pendant qu'ils boivent leur thé afin de savoir si ses intentions sont bonnes ou pas. Elle a du mal a soutenir son regard.

[HJ] je fais un test d'intuition+courtisan pour savoir si cet homme est fiable ou pas[/HJ]

Doji Sayuri a effectué 6 lancé(s) d'un dé 10 faces :

4 , 9 , 2 , 2 , 5 , 6

Sayuri en examinant le courtisan, et en l'écoutant parler tente également de l'évaluer. Celui-ci lui semble vraiment sincère et honnête, si bien qu'elle en vient même à se demander comment elle pouvait douter de lui. L'homme du clan du scorpion, se tourna doucement vers Sayuri et dit d'une voix calme:

Ma dame, j'ai passé un agréable moment avec vous, cependant mes affaires m'appellent loin de votre compagnie et j'en suis navré. Peut être me ferez vous l'honneur d'une danse un jour prochain.

Avec grand plaisir Monsieur. Je vous remercie pour votre déplacement et vos bons conseils. J'espere également vous offrir ce plaisir d'une danse prochainement. Prenez soin de vous.

Elle appelle sumiko qui débarasse les tasses et raccompagne son invité jusqu'à sa porte.

En partant, le courtisan donna à sumiko un petit colier, sur lequel était accroché un pendentif.

Tu donneras ceci à ta maîtresse, s'il te plait, ce n'est qu'un modeste présent pour le temps passé à ces côtés.

Sumiko hocha de la tête, le courtisan s'éloigna alors de la demeure. La servante, fendu d'un large sourire rejoignit Sayuri.

Sayuri sama, il m'a confié un présent pour vous.

Elle tendit l'objet à sa maîtresse. Regardant de plus près, Sauyri découvrit le pendentif fait d'argent et d'émeraude entrelacé représentant une fleur, un entrelas qui n'as ni début ni fin.

Doji Sayuri prend le médaillon, l'observe.

Quel cadeau magnifique, mais pourquoi m'avoir prevenue et me porter autant d'attention en si peu de temps?

Elle s'endort paisible et rassurée.

Elle se leve et se prépare à retourner à la cour avec l'espoir de recroiser son hote de la veille.

Sumiko, ne prepare rien de particulier à manger ce soir, je ne sais pas si je rentrerai ou bien ce sera tard.